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Déclaration intentions Samuel Hamard

Logement industriel

SYSTEM

SYSTEM - Idea mapping - Nina Heude

Partir d’un site permet de garder les pieds sur terre ; il devient la source et la justification première des décisions qui mèneront au projet. Partir d’un concept est plus risqué, car on se perd facilement dans les méandres de la théorie dans laquelle n’importe quelle idée peut devenir la base du projet : une formule mathématique, la forme d’un oiseau ou encore le pliage d’une feuille. Ceci étant dit, aucune de ces deux approches n’est plus valable que l’autre, mise à part la valeur qu’on lui donne.

Structure de theatre temporaire pour Sydney Festival – Monica Basulto – Nina Heude

Dartz&Dratz Architekten - Papier recyclé

On évoque ici la ‘méthode pour faire de l’architecture’ mais pas n’importe quelle architecture, on sous-entend une architecture formelle, qui tombe dans l’objectisation. Et si l’architecture n’était pas faite de forme, mais de systèmes ? Ces systèmes ne sont pourtant pas nouveaux, mais on ne les exploite jamais directement, ils restent généralement dans les coulisses, offrant leur support sans jamais être sur scène. Pourtant ils sont indispensables à la réussite de la pièce… !

Structure de théâtre temporaire pour Sydney Festival - Rachel Couper, Ivana Kuzmanovska

Plutôt que de partir d’un point, pourquoi ne pas partir de plusieurs droites et se concentrer sur une intersection, de 2 ou 3 droites, qui associent les valeurs entre elles et permettent d’établir un système a partir de ses directions.

Structure de théätre temporaire pour Sydney Festival - Iain Blampied, Oliver Hessian

Avec un souci d’économie général du projet, l’habitat doit se rapprocher de façon direct a la nature tout en gardant sa fonction première d’abri. Pour cela, il se lie avec le climat et se doit d’être adaptable. Les outils paramétriques permettent d’utiliser des matériaux simples et de les joindre au système de façon intelligente pour apporter une valeur ajoutée à l’habitat.

c.f. :

Youtopia, Sydney festival : http://youtopiaexhibition.com/

Auto construction – Systeme de Walter Segal : http://www.segalselfbuild.co.uk/home.html

MOTS CLES :

- RECYCLAGE

- AUTOCONSTRUCTION

- SYSTEME

- ADAPTABILITE

- NATURE

Le logement préfabriqué

Logements préfabriqués

De nos jours, l’augmentation de la population à loger ainsi que le prix du coût des matières premières qui a atteint des limites irraisonnables,  rend l’accessibilité  au logement très difficile pour un grand nombre.

Le fléau du moment ne peut être résolu rapidement avec un processus de construction long (9 mois à 2 ans).

La solution pour y remédier est le logement préfabriqué modulable.

Ces logements sont construits à partir de modules assemblés dans une usine avec des matériaux légers permettant le transport des modules par les routes, puis l’assemblage sur le site.

Les maisons modulaires présentent de nombreux avantages :
Dans un premier temps, le processus de construction n’est pas influencé par les problèmes météorologiques.
Ces logements en partie fabriqués en usines au préalable, génèrent obligatoirement une baisse des prix des matériaux de base, jouant sur la baisse du coût par rapport aux quantités achetés et aux économies sur le prix des livraisons successives qui incombent normalement aux autres types de construction.
Le coût de la main d’œuvre qui se fait sur le site de l’usine de fabrication  diminue aussi le coût des déplacements mais aussi le risque des accidents du travail d’un chantier normal.
Même si le coût de l’acheminement des modules sur le site pour les assembler sur place, peut paraitre élevé, il est contrôlé et géré par la société en tant que spécialiste averti ce qui évite les intermédiaires donc les coûts. De ce fait, les modules peuvent être acheminés dans des régions éloignées.

D’autre part, l’habitat préfabriqué modulable produit moins de déchets pendant le processus de construction.

Et enfin, le temps de construction est jusqu’à 50% plus rapide.

Donc le propriétaire trouve alors un meilleur retour sur son investissement.

 

L’industrialisation du logement.

Les bâtiments modulaires ont été conçus sous plusieurs formes depuis 1800, associant le bois et les matériaux de récupération pour un futur dit « plus vert ».

Le but est de construire des maisons rapidement et efficacement, afin de contrôler les coûts et éliminer les déchets.

En  200 ans, une réelle évolution a été faite pour les matériaux, que ce soit pour l’isolation, les systèmes porteurs (anti sismique)  les technologies de verre haute performance, le chauffage et surtout le confort mais aussi le design.
Les innovations technologiques dans la construction permettent aujourd’hui de développer un logement à énergie positive entre autre grâce aux panneaux photovoltaïques qui permettent de créer d sa propre électricité, aux panneaux solaires permettant le chauffage de l’eau, aux puits canadiens pour le chauffage du logement

Les offres clés en main de bâtiments modulaires évolutifs sont certainement la solution aux problèmes réels de notre société : La crise du logement.

Le logement modulaire répond à une attente d’un public large, grâce à son coté paramétrique, plusieurs combinaisons d’assemblage sont possibles et offrent une possibilité d’adaptation à différents cas de demandes : Donc à nous de jouer !

Préfabrication et temps du logement

A l’heure où les mentalités évoluent face à nos manières de vivre et de consommer, et où l’architecture doit jouer un rôle central, le logement préfabriqué peut s’imposer comme un idéal écologique et économique, flexible et adaptable à nombre de situations. Non seulement il constitue un gain de temps par sa réalisation partielle ou totale en usine et le montage rapide sur place, mais aussi une économie de matière quand tous les éléments sont pensés, calculés et réalisés au préalable, laissant peu de place à l ‘imprévus et aux dépassements de coûts. C’est une alternative efficace qui répond aux besoins actuels de rapidité de fabrication et de construction d’un logement, ainsi qu’aux aspects d’économie d’énergie et de matière. De plus, le logement préfabriqué est pour moi un moyen efficace de conjuguer les différents temps du logement. En effet, celui-ci doit pouvoir s’adapter à ses occupants. Dans un temps plutôt court, il doit permettre une flexibilité d’usage. A moyen terme il doit pouvoir évoluer avec les habitants, se transformer selon que la famille s’agrandira, que les enfants partiront… Le logement préfabriqué doit pouvoir s’adapter à ces changements et aussi aux volontés personnelles des habitants. Ce type d’habitation a un potentiel de développement élevé, car tout en gardant l’efficacité de la construction modulaire et préfabriquée, il est modifiable, s’adapte aux besoins qui changent. Dans un temps long, les usages du lieu doivent pouvoir évoluer, se transformer, s’adapter aux nouvelles pratiques, voire à de nouvelles fonctions. Le logement évolue avec l’action de ceux qui l’occupent, et doit pouvoir se transformer, être personnalisé pour chacun, tenir compte des différents temps, tout en gardant une certaine pérennité.

 

Face à ce renouveau dans le domaine du logement, on peut exposer en parallèle une ressource naturelle pérenne et familière mais peu utilisée : les forêts. Elles représentent déjà plus de 30% du territoire français et ne cessent de croitre ; et pourtant la consommation annuelle de bois atteint à peine le tiers de sa production. Il y a donc dans cette ressource un fort potentiel de développement. De plus, contrairement à d’autres pays, la France méconnait et sous exploite les capacités du bois. Ce matériau pourrait en étant développé marquer une ressource économique, paysagère et surtout écologique majeure, en pleine adéquation avec le principe de l’habitat préfabriqué. Le bois est un éco-matériau, renouvelable, qui contribue à lutter contre l’accroissement de l’effet de serre. Son utilisation dans la construction permet de fixer le CO2 emmagasiné pendant sa croissance, et il a des qualités techniques et structurelles durables, et un faible coût énergétique.

 

Ce matériau me paraît être en adéquation complète avec les principes et les exigences des logements modulaires et préfabriqués, permettant de prendre en compte la gestion des ressources naturelles, la qualité environnementale, l’optimisation énergétique, ainsi que la souplesse de réalisation et de mise en œuvre, et la pérennité des ouvrages. Le bois, à la fois matériau traditionnel et contemporain, est maintenant une réponse aux nouvelles problématiques de la construction et au futur de celle-ci, de même que les logements préfabriqués sont une ouverture à des modes constructifs plus efficaces.

 

Le bois, éco-matériau

Matériau 1m3 Effet CO2 02 émis
bois 700kg - 1600 kg + 1100 kg
Ciment 1600kg +2500 kg 0
Béton 2300kg +375 kg 0
Fer 7000kg + 5000 kg 0

 

Le bois comme isolant thermique

Matériau Conduction de la chaleur en W/m°C
Laine minérale 0,04
Bois 0,12
Béton 1,75
Alu 230

Le bois n’est pas un isolant thermique mais le matériau de structure qui conduit le moins la chaleur

 

 

De l’atome à la métropole

 

Note d’intentions

 

Mon idée de la préfabrication est celle d’un jeu d’assemblage, comparable au monde de l’atome et de la molécule. La difficulté se situe dans le dessin même de l’atome et surtout dans ses liens, qui produisent la molécule, l’objet final, ou un pallier pouvant atteindre la cellule, le corps, la mégalopole…

Il faut concevoir un nombre limité d’objet structurel dont la forme permet une multiplicité d’usage. La forme de l’objet permet avec des changement minime de devenir mur, plancher, toiture, voir fondation, etc…

Il faut porter une très grande réflexion sur les modules d’assemblage. Tout la difficulté des dômes géodésiques, des constructions qui y sont affilier(qui s’y rapporte) se situe dans les module d’assemblage.

Les éléments de base doivent offrir une flexibilité et doivent s’adapter au besoin en constante évolution. La variation des paramètres, utilisateurs, matériaux, sites, usages, besoins, coûts, etc, vont donner la forme.

Les éléments de bases, les atomes, vont se combiner, s’assembler et façonner la maison ; et celle du voisin. Elles n’ont de commun que les éléments constructifs. Les possibilités de création et d’assemblage doivent tendre vers l’infini. L’idée est de fabriquer du différent avec des éléments standards. Exemple : les briques Kapla.

Ces objets structurels doivent être petits : en combinant l’infiniment petit on peut arrive au grand, l’inverse est peu probable. De surcroit des éléments préfabriqués petits et légers permettent une plus grande liberté dans le transport, et le montage.

Une utilisation composite de matériaux, où chacun doit être utilisé avec les pleines qualités qu’ils offrent : alléger la structure, isolation, coût, coût écologique, poids, fabrication, transport, difficulté d’assemblage etc…

 

Carte mentale et géographique de références

 

coming out : l’idée, le concept

18.10.2013.pdf

La nécessité de produire rapidement des logements qui respectent l’environnement à un coût abordable, ne doit pas exclure des options pour des résidences belles et durables, aménagés

aux spécifications de chaque habitant.

Le processus de préfabrication doit permettre un système de construction standardisé à être individualisé à un niveau normalement réservé aux projets conçus par un architecte et à un

coût raisonnable. La production des éléments en atelier, pas sur chantier, limite l’impact

notoire environnemental. Considérant que les déchets générés sur les chantiers de construction sont à la même échelle que tous les déchets générés par les citoyens, la recherche sur d’autres manières de construire est indispensable.

Mes démarches prioriseront une forme simple et mutable. Le paysage rentra dans les espaces habités par l’emploi des matériaux légères et visuellement perméa- bles. Je favoriserai des matériaux régionaux et des techniques passives qui réduisent la consommation énergétique.

Système durable de préfabrication

La question du projet de logements préfabriqués fait émerger quelques réflexions.  Il nous est demandé lors de ce studio de nous prononcer sur notre vision du logement d’une part : Qualités architecturales et usages qu’en fait celui qui l’habite. De plus ce logement doit répondre à une problématique actuelle, l’écologie, qui pose les questions de notre consommation de ressources, de stockage ou de création et doit donc avoir une grande filiation avec l’économie du projet. C’est ce qu’on peut nommer le « but ». La question de la préfabrication quant à elle pose les questions du comment fait-on pour atteindre ce but? Et avec quoi? Cela peut être traduit par le « moyen ».

De façon plus précise, j’estime devoir me prononcer sur trois éléments : la tectonique (construction, matérialité), la typologie (social, programmatique, usage), la topologie (le contexte, le paysage)

La tectonique est l’art de lier les éléments entre eux, pour ce domaine je pense que la question de l’économie est très importante. L’efficacité de production, de montage doit faire partie d’un système. « Le temps c’est de l’argent ». Le système peux être sur le principe poteaux poutres ou plus massif celui du mur-planché, on pensera plutôt à un système en kit réduisant la durée du chantier avec des ouvriers qualifiés. Question matériaux, les recherches sur le matériau naturel du bois se sont accélérées ses dernières décennies notamment dans le canton de Vorarlberg par l’entreprise Kauffmann. Les qualités structurelles et physiques de ce matériau sont remarquables d’autant plus que le bois est écologique. En poussant à la construction préfabriquée en bois on augmente l’intérêt en France d’un développement d’un parc forestier destiné à cet usage. La France a par rapport à l’Allemagne, la Suisse et l’Autriche un grand retard. Il est donc possible qu’au cours du temps les coûts de transports (import notamment) diminuent.

La typologie du logement est la plus privée et la plus appropriée qui soit, de ce fait elle évolue en fonction des besoins de l’occupant (agrandissement de la famille par exemple) en fonction du temps. Les questions d’adaptabilités (extension, réduction…) sont primordiales. La construction d’un système est pour moi plus pertinente à cet effet et n’enlève pas les capacités de conception à l’architecte.

La topologie est la question du contexte, du paysage. Le parc du bâti en France vieillit et le travail de l’architecte est déjà de gérer cette question de l’existant. Il est possible avec la question de la préfabrication de gérer les liens entre existant et nouveau bâti de manière bien plus efficace que le plug-in. De plus d’un point de vue économique et écologique, l’adaptation au site par la connaissance d’un professionnel permet de tirer partie passivement (low-tech) des ressources disponibles : ventilation, lumière solaire, bâtis mitoyens.

En quelques mots je prône un système de pré-fabrication en bois permettant de gérer  les capacités d’un contexte urbain complexe. Ce système doit permettre aussi l’adaptation aux besoins du résidents. C’est aussi une manière militante de voir revenir la construction bois dans la ville et pousser à l’augmentation du parc forestier réservé à cet effet.

Résumé audio des intentions

Liste des références théoriques et exemples d’applications:
Théorie du projet
- Construire l’architecture: du matériau brut à l’édifice, Deplazes Andrea, ed. Birkaühser, 2008
- Wendepunkt im Bauen, Konrad Wachsmann, ed. DETAIL 1959 (Allemand)
- Conférence: 1 Architecte 1 Bâtiment du pavillon de l’Arsenal, Shigeru Ban, 2001
Applications
- Hermann Kaufmann Architecte  (Allemand/ Anglais / Français)
- LCT 1 Première tour en système hybride Bois et Béton (Video Youtube)
- Cheret & Bozic Architekten, prône le retour du bois dans la ville (Allemand)

Compacte et perchée ?

Ecologique
Compacité – Surélévation

Aujourd’hui la question écologique est devenue essentielle, et elle est encore plus importante lorsqu’on travaille la dimension paramétrique pour une production de maisons individuelles en série car l’impact de l’habitat humain sur l’ordre naturel est multiplié. Il est donc nécessaire de concevoir une unité la plus économique possible en discernant les paramètres sur lesquels l’architecte peut travailler avec efficacité et qui sont générateurs d’architecture. Par exemple une stratégie efficace qui affecte la forme de la maison et sa distribution est le choix de la compacité. Elle permet de diminuer au maximum les surfaces à isoler thermiquement. Pour tirer parti de ce choix il est probable que la maison se développe sur au moins deux niveaux.

La montée des eaux dûe au réchauffement climatique et aux crues naturelles oblige à se poser la question de la relation au sol. Pour des maisons individuelles en série qui ont vocation à pouvoir s’implanter dans différents sites, il est encore plus important que ce facteur éventuel soit pris en compte. Cette reflexion s’accompagne de la nécessité de s’adapter à différentes topographies sans compromettre les qualités de la maison et son orientation. Qu’elle se fasse grâce à des pilotis ou à des socles cette surélévation de l’habitat permet aussi de ne pas faire barrière aux flux entre niches écologiques.

Carte 1: Communes inondables en France

Carte 2: Perspective d’évolution démographique sur la période 2000 à 2020. (A mettre en relation avec la carte 1)

« Dans le contexte de réchauffement climatique actuel, pour la France métropolitaine, les épisodes pluvieux vont probablement s’intensifier en hiver et se raréfier en été (Planton 2007). Si on ajoute le facteur démographique, la comparaison de la Carte 1 présentant les territoires potentiellement inondables (Prim.net) avec la carte 2 présentant les perspectives d’évolution démographique (DATAR, …), montre que la gestion des territoires inondables est prégnante.  »

http://developpementdurable.revues.org/7413

Carte 3: Zones inondables de la région parisienne en cas de crue centennale de la Seine

Carte 4: Plus hautes eaux connues des crues de l’Oise dans le secteur de Cergy

Economique

L’avantage économique que l’on tire de la préfabrication doit permettre avant tout de rendre accessible ces logements au plus grand nombre. Donc je pense que c’est une erreur de trop se reposer sur les économies d’énergie à long terme pour amortir le prix d’une maison usant de technologies coûteuses. Encore une fois je préfère à cet effet me servir de la forme de la maison et d’une enveloppe modulaire intégrant toutes les épaisseurs entièrement préfabriquée qui la rende moins chère. De cela aussi dépend le succès commercial.

Paramètrique

Un des paramètres pourrait tenir à la capacité évolutive de la maison pour que sa surface soit toujours adéquation avec les besoins des habitants. Pour cela il faut trouver une relation entre le module constructif et le volume nécessaire à une famille de tant de personnes, de manière à adapter la maison lors du départ d’un de ses membres. Afin que jamais l’espace ne soit gâché, en même temps que l’énergie qui sert à le chauffer. Dans cette optique la maison doit pouvoir se démonter module par module.

Début de liste de références (Bois/Compacité/Surélévation):
House 205, Barcelona, H arquitectes
Loblolly House, Kieran Timberlake
House Wucher, Maaars Architecture
House Mühlgraben, Maaars Architecture
House to catch the forest, Tezuka Architects

Le logement préfabriqué comme nécessité

Face à un accroissement exponentiel de la population sur terre, la question de l’habitat est un enjeu fondamental à l’heure actuelle.
Le logement préfabriqué, économique, et par définition facilement démocratisable, est devenu une nécessité indéniable face à cette situation.

 
Comment l’interpréter ?

J’ai associé ces notions à l’hébergement immédiat, le logement  d’urgence.
Réduire les couts de fabrication ainsi que le temps de mise en œuvre, pour une distribution à visée plus large.
Le projet envisagé doit être polyvalent, c’est-à-dire s’adapter à de multiples situations.
Le site, l’usager, le climat et le mode de vie ne sont pas des paramètres stables mais variants.
La structure reposerait sur une base identique, simple,  et composée de matériaux durables.
Le plus  apte à  répondre à ce type de construction serait alors le bois. Il dispose de nombreux avantages tels que la légèreté de la matière, permettant un transport plus aisé sur tout type de lieu.  C’est un matériau de proximité, durable,  biodégradable et facilement modulable.
Le projet doit facilement s’inscrire dans son site, il ne doit pas nécessairement prendre position sur un sol, mais pourrait être une architecture flottante. Cela constituera soit une variante du projet initial, soit le projet en lui-même.
Sa surface serait adaptable en fonction du besoin, pouvant ainsi loger une personne seule ou une famille. Il s’agirait alors d’un objet isolé ou associable à d’autres, mais à petite échelle.

L’innovation du préfabriqué

 

Autrefois, le logement préfabriqué était considéré comme une solution facile et bon marché en cas de problème de logements urgents. Le préfabriqué est aujourd’hui synonyme de design ambitieux et de détails sophistiqués. Cette architecture avait pour appartenance aux «nomades» pour leur déplacement facile et transport léger. Cette préfabrication vient à se sédentariser dans le milieu urbain.

Le principal enjeux est de construire des logements « développement durable » pour le plus grand nombre, et être moteur de l’innovation en préfabrication permet d’accélérer le processus. Les paramètres à prendre en compte pour ce mode de construction sont, la liberté architecturale de la forme, les prix compétitif, les recherches sur les propriétés thermiques et mécaniques des différents matériaux. Ces critères optimisées doivent permettre de concilier utilité et potentialité des matériaux, l’économie du projet, et surtout la relation de l’habitant dans l’habité tout en intégrant les exigences d’une production en série. La standardisation est adaptée à l’architecture minimaliste et aux formes simples et compactes de l’habitat à faible consommation d’énergie. La répétitivité facilite l’optimisation de la matière et les détails de construction. Les finitions en usine sont supérieures, les déchets sont recyclés et valorisés. L’avantage du bois est que chaque déchet peut être valorisé. La préfabrication en atelier est aussi une réponse efficace à la réduction des nuisances de chantier, car elle limite sa durée et donc le bruit, les poussières et la circulation des engins. L’idée même de la préfabrication est de déplacer la phase de construction du chantier vers l’atelier pour limiter le travail sur site à l’assemblage où la mise en place selon un plan préétabli. La préfabrication est donc la réalisation en atelier d’éléments discontinus dont la continuité doit être rétablie sur chantier. Une construction bois peut être facilement réparée, agrandie ou modifié, et la fin de vie d’un bâtiment de ce type est détruit et recyclée.

Le tout à l’égout ? Quel gâchis !!!

« Le tout à l’égout ? Quel gâchis !!! » Parole d’un habitant des années 2080

 

Rifkin nous promet un avenir sombre si nous ne prenons pas garde à changer de cap. Le prophète américain nous montre la voie à suivre. Et nous devons nous convertir aux énergies renouvelables si nous désirons survivre. Les perspectives sont mauvaises et dans ce contexte il me semble primordial de valoriser des déchets naturels que l’on méprise aujourd’hui et qui permettraient de rendre les logements presque autonomes à 100%.

Nos excréments et nos urines constituent des sources d’énergie inexploitées et disponible toute l’année. Car c’est bien le problème des énergies intermittentes telle que le soleil ou le vent. Ils ne sont pas là tout le temps et sont inégalement répartis sur le territoire. Les récentes inventions permettent d’entrevoir des solutions applicables au domaine du logement et permettant de s’affranchir des modèles centralisés de l’énergie.

Car après tout, l’habitant est devenu au cours du siècle un personnage aux compétences multiples et il arrive désormais au rang de producteur, de gestionnaire de son énergie et  de ses activités. Parviendra-t-il à s’affranchir des grandes multinationales ? Car la question du coût est terrible. C’est pour cela que l’utilisation de nos déchets est si importante. Le débat des énergies est similaire à celui des systèmes d’exploitation.  Préfère-t-on des systèmes fiables mais cher ou gratuit et qui nécessitent un investissement personnel énorme ? Aujourd’hui, on nous promet la domotique alors que les solutions techniques simples (ventilation naturelle….etc) sont oubliées, méconnues des architectes. Il faut les ressusciter avant qu’il ne soit trop tard. Arrêtons de chier dans la colle et utilisons-la pour faire notre futur. Merde !

 

 



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