L’Energie
auteur : Joel Salgado
Alors même que l’ensemble de la classe politique semble préoccupée par la question de l’énergie nucléaire, on peut entendre dans les beaux discours ruisselants et verdoyants de nos politiques un bruit de mensonge et d’hypocrisie… Mais démarer sur une accusation cette note de positionnement face aux enjeux énergétiques n’est sans doute pas la meilleur manière de présenter un point de vue que je voudrais individuel et sans engagement. Sans engagement car il s’agit précisément de l’objet de ma déception. Qu’est ce que la diminution de notre consommation en énergie ou encore le développement d’énergie propre à de convainquant face à la réalité d’une sur-consommation d’énergie dans les pays les plus riches ?
Il faut être plus radical et adopter des modes de vie diamétralement opposés aux notres si l’on veut prétendre à une réelle diminution de la pullution planétaire. Acheter des produits ménagers labélisés « biologiques » ou des pommes à demie pourries ne contribue d’aucune façon à limiter notre consommation. Les « bourgeois bohêmes » parisiens qui incitent à voter europe écologie et vous montrent à quel point vous avez tort de jeter un pot en verre ou un emballage en carton dans la poubelle verte oublient bien vite leur principes lorsqu’il s’agit de partir en vaccance vers des côtes ensoleillées et non polluées à bord d’un bel avion au bilan carbone exubérant…
Comment croire à la politique d’une diminution de notre consommation lorsque l’on est face à tant de contresens…? Les seuls membres du parti écologiste consomment certainement bien plus que tous les sans papiers résidants sur le sol français… Il est évident qu’il serait plus logique pour un défenseur de l’environnement et de l’énergie de ne pas trier ses déchets et d’annuler ses transports en avion plutôt que le contraire.
La corrélation qu’il existe entre la richesse et la sur-consomation des pays est évidente et il semble illusoire de prétendre que par des mesures préventives la consommation mondiale pourrait être diminuée et maîtrisée. Les vrais défenseurs de l’environnement, ce sont les pauvres. Ceux qui n’ont pas de quoi ce payer un véhicule, des habits neufs tous les mois, des vacances à l’étranger, qui n’ont simplement pas les moyens de consommer sont les seuls à pouvoir défendre intégrement un soucis de l’environnement.
De plus il semble tout à fait illusoire de vouloir réguler la consomation mondiale en énergie alors même qu’elle est intimement liée à de nombreux facteurs impossibles à maitriser. La prise de position idéologique, le degré d’éducation et avant tout la surpopulation, sont autant de barrières à une marche collective vers des modes de vies plus respectueux de l’environnement.