11 Articles publiés par Margaux Dransard

Palex – S12 – Rendu Final

Palex est un projet d’habitation réalisé dans le cadre du studio d’architecture « maison préfabriquée écologique et paramétrique » dirigé par M. Villien et M. Hernandez.

La question de l’habitat d’urgence est ici abordée. Le but étant de concevoir un habitat adaptable à une situation de crise et pouvant devenir pérenne. L’emploie de matériaux disponibles sur le site est une des contraintes majeures de ce projet. Une réflexion est aussi menée sur l’esthétique, la modularité (l’extension de l’espace de vie / adaptabilité au site et à la population), et les connexions (aux autres unités, aux réseaux d’énergie etc.).

 

LE SITE

Pour l’exercice, nous prendrons comme site les Philippines, pays récemment frappé par une catastrophe naturelle (typhon Haiyan) faisant plus de 10 000 morts et 100 000 réfugiés. Nous nous sommes informées sur les conditions climatiques du pays, et de notre site, à proximité deTacloban.

Tacloban est la capitale et la ville la plus peuplée de la région des Visayas orientales des Philippines, mais c’est aussi la ville la plus sinistrée suite à cette  catastrophe naturelle. Le relogement est donc l’une des priorités.

Située sur l’île de Leyte, elle est le centre des transports (port et aéroport) dans la région, ce qui pourrait être un atout majeur dans  l’acheminement de nos structures.

 

L’HUMANITAIRE

Des aides financières sont collectées afin de restaurer l’accès aux zones dévastées tout en apportant l’assistance d’urgence.

Les principaux acteurs :

- L’Union Européenne a annoncée  pouvoir débloquer 25 millions d’euros.

- Les États-Unis ont débloqué 20 millions de dollars

- L’Australie et la Nouvelle Zélande, 490 000 dollars.

- L’ONU : 25 millions de dollars

- La banque mondiale : 1 milliard de dollars

- Le programme alimentaire mondial (PAM) : envoi de rations énergétiques, fournitures d’urgence et équipements de télécommunications.

- Les ONG : Envoi de bénévole sur place.

Notre projet de logement d’urgence serait financé par l’UNHCR, l’agence des nations unies pour les réfugiés.

 

 

LE LOGEMENT

Nous souhaiterions que le prix d’une habitation soit faible et ne dépasse pas la somme de 1500 euros.

Pour cela, les matériaux nécessaires  à sa fabrication seront majoritairement locaux ou de proximité. Le but étant de limité le transport, limiter notre impact écologique, favoriser l’économie du pays, et répondre au mieux aux usages locaux.

Ces matériaux sont difficilement identifiables  au préalable. Seule la palette reste une donnée permanente.  Le reste dépendra des produits disponibles sur le territoire.

Le type de  fondation sur laquelle les palettes vont reposer est variable. Cela pourrait être des caisses plastiques lestées par du sable, des bidons, ou tout autre élément stable.

Les éléments venant liaisonner les palettes entre elles seraient aussi bien de la corde, des chambres à air ou des sangles.

Le bois est un matériau local très présent sur le territoire philippin, Nous allons pouvoir l’utiliser comme élément venant rigidifier notre plancher, ou comme structure porteuse de notre bâche qui, quand à elle, sera l’un des seul élément de proximité.

La palette est un produit  assez lourd  et au dimensionnement  standard, ce qui va venir contraindre la taille de notre logement.  Le nombre de personnes nécessaires pour monter la structure est de 12 personnes, pour un temps estimé de 24 h maximum. Un mode d’emploi détaillé viendra en appui afin d’assurer une certaine rapidité de mise en oeuvre.

Dans le cas ou une partie de notre matériel proviendra de pays de proximité, ou de lieu de stockage appartenant aux ONG, la question du transport est à prendre en considération dans l’économie de notre projet.

Notre logement se destine à héberger une famille de 5 personnes., mais sa conception en fait un projet facilement évolutif. Des palettes peuvent ainsi être ajoutée ou bien soustraite. Notre objectif final est de partir d’un logement d’urgence mais pouvant devenir pérenne, comme solution au relogement.

 

L’URBANISME

Notre plan d’urbanisme tient compte des réglementations mises en place par l’ONU.

Les logements vont venir s’assembler, se multiplier et former une nouvelle communauté. Des modules différents, préfabriqués au préalable, contenant les sanitaires ou les cuisines seront communs à 6 logements.

A termes, nous souhaiterions développer une économie locale en favorisant les cultures, grâce à la mise en place de jardins vivriers, à l’élevage, et au commerce.

Des dispensaires, écoles ou autres infrastructures prendrons place, mais sur une temporalité plus longue. Cela réutilisera le matériau palette, mais à plus grande échelle.

Notre plan d’urbanisme est très peu dense. Cela suppose qu’à long terme, les habitants pourront aisément étendre leur logement ou en construire de nouveaux.

 

GESTION DE L’EAU

L’eau est un enjeu majeur lors de situation de crise. Nous envisageons donc de récupérer les eaux de pluies par l’intermédiaire de collecteurs.

Nous en trouverons sur chacun de nos logements, pour une utilisation personnelle, mais aussi sur chaque autre module (hygiène et cuisine) pour une utilisation collective.

Cette eau collectée sera principalement utilisée pour les tâches domestiques ou toutes autres taches n’en nécessitant pas la consommation.

L’approvisionnement en eau potable est sous la responsabilité de l’UNHCR. Nous allons placer des citernes d’eau à plusieurs endroits sur le site. Celle ci contiendrons de l’eau potable, distribuée par l’intermédiaire d’un robinet, et ou viendrons alimenter des pompes manuelles.

A plus long terme, réaliser des puits est une solution plus durable et moins contraignante. Cette solution est néanmoins impossible si l’eau claire est contaminée par l’eau salée

 

GESTION DES DECHETS

C’est l’une des plus grosses problématiques dans les camps de réfugiés. Un système de collecte des déchets et de recyclage sera mis en place. Dans l’idéal, nous souhaiterions que la plupart des déchets soient recyclés. Les déchets dégradables seront réutilisés dans l’agriculture, alors que les déchets non dégradables seront collectés et transportés vers des centres de tri ou incinérés.

Ces éléments ont un emplacement stratégique dans notre plan. Ils seront positionnés le long des grands axes pour en faciliter l’apport et le retrait.

 

CONCLUSION

Palex est un projet qui répond à un besoin immédiat de relogement. Pour ce faire, nous avons utilisés des matériaux préfabriqués, locaux (donc économiques) et biodégradables (donc écologiques). De plus, nous avons réfléchi ce logement comme une structure modulable, capable de répondre à différents besoins au fil du temps.

La question du logement d’urgence est une notion que nous n’abordons pas en tant normal durant nos études. De plus, aborder la question de l’économie du projet au sein d’un studio était une approche nouvelle. Ce semestre a donc été particulièrement enrichissant.

 

LIENS

Rendu Economique Final

http://palexproject.tumblr.com/

Planches Finales

Palex – S11

Rendu

Palex – S10

Rendu

Plier D Plier devient Palex – S09

Rapport Economique 3

Plier D Plier devient Palex – S08

Rendu Economique 2

Plier D Plier – S07

Rendu Economique 1

Plier D Plier – S06

Rendu

Plier D Plier – S05

Rendu

Plier D Plier – S04

Rendu

Plier D Plier – S03

Planche de Rendu

L’Architecture Préfabriquée et l’Habitat D’Urgence – S01

INTENTIONS

Mon souhait ce semestre est de travailler sur les logements préfabriqués et paramétriques en explorant l’habitat d’urgence.

Ce type de logement doit être adaptable : adaptable au lieu, adaptable aux personnes auxquelles il est destiné, et adaptable dans le temps.
Il s’agit donc de travailler sur une architecture simple et facile à construire. La réflexion se fera sur une seule ossature, capable de recevoir des éléments de remplissage différents selon les ressources locales.
De plus, une structure simple permettra de créer un système modulaire pour pouvoir répondre aux besoins d’un individu comme aux besoins d’une famille.
Simplifier au maximum la mise en œuvre de cette architecture, et utiliser au maximum les ressources locales permettra de baisser les coûts de production et les coûts de transport.

Les camps de réfugiés, constitués de logements d’urgence, ont une durée de vie de 7 à plus de 50 ans. J’aimerais donc également réfléchir sur la durabilité du projet, et sur la transformation d’un logement temporaire en logement permanent. [...lire la suite...]



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