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SYSTEM_HERO_Video & Diagrams

Qu’est-ce que le système HERO ?

Le postulat initial pose la question de l’architecture ‘modulaire’, dans le sens où l’architecture essaye de répondre aux attentes des habitants dans un esprit d’adaptation à un mode de vie ou à une évolution de la famille.

Deux problèmes se posent:

- Les réponses apportées se basent souvent dans une temporalité immédiate, c’est-à-dire d’essayer de répondre « au jour le jour » aux nouveaux besoins des habitants. Or, la théorie est malheureusement bien utopique face à la réalité; et il ne s’est que très rarement vu que le jour où la famille s’agrandit, elle investit simultanément dans une extension d’espace à vivre. (Je reprends ici les propos de M.Vilien qui suggérait que « le jour où un enfant s’ajoute à la famille, on se tasse, et puis c’est tout »)

- L’habitant sait-il ce qu’il veut? Si l’habitant lambda était capable de connaitre et de traduire lui-même ses besoins en architecture, nous pourrions nous faire du souci pour la profession; donc admettons qu’il ne sait pas clairement, mais qu’il a tout de même quelques idées d’ambiances, de valeurs, ou encore de matières que son ‘logement idéal’ devrait porter.

Ces observations nous ont amené à chercher une méthode, un système et une temporalité qui pourrait servir à traduire ces intentions en architecture, à travers la mise en place d’un système d’analyse sémantique tout d’abord, pour tenter de donner une valeur matériel aux mots, puis par leur traduction en paramètres architecturaux qui seraient à la base d’un système structurel efficace, original et magnifique !

Tout d’abord, la vidéo relatant nos réflexions premières :

Ensuite, un tableau diagrammatique expliquant la logique du système HERO :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Tout commentaire est le bienvenu ! A bientôt !  Y.ROUXEL et N.HEUDE

BATIMAT, un univers infini (BIO CELLS)

2013-11-10

Bonjour,

Cyril et moi-même avons été à Batimat ce vendredi 8 novembre. Le débarquement des Alliés n’était rien comparé au déferlement des visiteurs qui se ruaient vers les halls d’exposition. Notre périple a nécessité un minimum de préparation (Analyse des plans, repérage de quelques exposants, sens de la visite ) afin de rendre notre voyage au sein de ces amas de fabricants un tant soit peu cohérent.

Notre parcours hyper pensé d’un point de vue architectural (du gros oeuvre au détail) s’est vite transformé en « dérive détresse » tant nous étions perdus dans cet océan de produits et d’intervenants. Nous voulions tout voir, tout entendre ! Et nous voulions trouver des industriels qui répondent à notre projet énergétique. On nous alpaguait de tous côtés. Au départ, on se présentait timidement comme des étudiants, puis, très vite, nous en sommes arrivés à : « Bonjour, nous sommes architectes, Parlez-nous de votre produit » Nous étions tant sollicités que nous avons mis de côté notre utopie.

Nous nous sommes émerveillés par la préfabrication du gros oeuvre. UCD France, Geoplast, Plasmacem sont trois entreprises qui nous ont marquées et qui nous interrogent sur les questions de structures et de mise en oeuvre. D’autant que leurs innovations intègrent souvent au produit l’outil qui président traditionnellement à sa fabrication (banches isolantes par exemple).

Les questions de l’eau

Nous avons découvert les produits qui traitent les eaux usées (Premier Tech avec ses micro stations au coco, NDG  eau) afin de les rejeter dans le milieu naturel. Nous avons été surpris par Opuntias et leur petite unité de traitement des eaux grises (Lavage, vaisselle). On découvre SFA et leur gamme archi connue de Sanibroyeur utiles dans notre projet pour accélérer la fermentation et obtenir notre méthane. La question de l’eau nous fait penser à notre urine et donc au biogaz. Ca tombe bien. EDF est devant nous ! Nos questions : »Parlez-nous des énergies renouvelables pour les particuliers surtout en terme de biogaz, comment EDF pense-t-il intégrer ces nouvelles questions au niveau des particuliers? »

Notre utopie : le Biogaz

Et là : Mutisme.  La seule réponse : « Nous réalisons des partenariats ».  On nous dit d’aller sur le site EDF ENR. On y va. Le site est dédié au photovoltaïque et quand on fait une recherche « Biomasse », le site nous renvoie à sa définition. Cette petite expérience nous conforte dans nos choix d’énergies : Il faut se passer d’EDF purement et simplement.

Isolation

Après cette déconvenue, on découvre l’isolation water proof de BASF, le STYRODUR, polystyrène expansé XPS. On apprendra qu’il est inflammable. Exit le Styrodur.  Et on découvre Isolat France qui répond parfaitement à la RT2012, vidéo à l’appui avec certificat ! Projection de polyuréthane. On apprendra plus tard qu’il est dangereux pour la santé, que son bilan énergie grise est mauvais, qu’il est mauvais en termes d’acoustique et qu’il dégage des substances toxiques en cas d’incendie. Exit Isolat France. Il faudra donc chercher d’autres types d’isolation.

Bardage, verre, revêtement, 

Bac Acier, TRESPA, Moeding  ARINO DUGLAS, CARO DECO, Sophie Mallebranche  proposent des gammes variés de produits permettant des combinaisons infinies entre le bardage, le verre, le revêtement des sols, des tissages métalliques. Les stands  nous offrent des possibilités infinies pour donner vie à nos architectures.

CONCLUSION :

Cette toute première visite à BATIMAT a été riche d’enseignements. Il faut venir avec une valise vide et des idées. Et il nous semble que notre dérive nous a confronté au problème difficile de transposer le monde des idées en matière physique, mise en oeuvre par des professionnels. Il n’est pas du tout évident de trouver les entreprises qui répondent à nos projets. Le traitement des eaux usées pour produire du biogaz n’était pas mis en valeur et nous n’avons trouvé aucun stand promouvant cette technologie.

Toutefois, cette dérive nous a permis de découvrir de nouveaux horizons, de parler avec des exposants très aimables et qui prenaient du temps à nous expliquer tous leurs produits. Nous avons pu apprécier toutes les échelles, de la vis à la superstructure. Nous avons acquis un nouveau regard sur la construction, et avons ainsi commencé à composé un répertoire de professionnels, avec qui, nous serons amenés à travailler.

Enfin, ca a été l’occasion de se confronter à des procédés que l’on ne connaît pas nécessairement, des réglementations que l’on ignore. Voir en vrai les produits, c’est se plonger dans des réalités inconnues. Découvrir les micro stations d’épuration nous a permis de rechercher plus tard de la documentation sur les politiques de gestion des eaux, les types et les modes de recyclage et les nouveaux usages qui en découlent.

Nous reviendrons à BATIMAT avec d’autres questions, avec une autre expérience, mieux préparés. Batimat semble ainsi être une source d’information inépuisable.



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