Projet & prospective

Le métropolitain à la frange

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A la frange de l’agglomération se lovent liberté et séduction. Si l’agglomération doit être limitée strictement, afin de préserver son contexte proche, la frange immédiate, la subagglo, est cependant dépendante de cette ville agglomérée, comme son aura, son « flou », son accompagnement indécis. Dire « je suis métropolitain », c’est dire je suis « d’ici dans un sens large ». Percevoir une identité de la subagglo c’est être d’ici : de cette « frange » mais dans l’épaisseur de ce territoire limite flou, apparemment vide, taché de ses plaques monofonctionnelles et griffé par ses infrastructures. Je suis un « métropolitain de la subagglo » pour apporter une diversité et surtout un mode d’intégration renouvelé : je suis ici un « métropolitain autre ». Prise la métaphore capillaire, la « frange » est ce qui revient dans les yeux quand elle est mi-longue, elle est ce qui cache et souvent souligne un visage. La frange métropolitaine est par analogie ce qui donne le caractère, ce qui séduit dans l’agglomération. Prises dans la métaphore du tapis, les « franges » du tissu de l’agglomération apparaissent libérées de la trame : il ne reste que les brins libres de la chaîne.

 



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