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Salon Bâtimat 2013 Groupe AIH RAMOS-GUERRERO/FONSECA

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Début du Parcours, Structure primaire, enveloppe architecturale et connecteurs structurels.

 

A la suite d’un questionnement profond sur la nature architecturale de notre projet, nous nous sommes posés la question de l’enveloppe. Les modules livrables seraient ainsi installés dans un complexe structurel de type enveloppe. Un espace transitif entre milieu urbain et espace privé du logement (ci-dessus, un projet de Halle 58 Arkitekten, qui montre bien l’intention de créer un “coeur” d’édifice modulaire par empilement des livrables préfabriqués placés dans un complexe de structure-enveloppe exterieur) De plus, cette enveloppe règle ainsi la question de la mise hors d’eau des modules, et permet une extension de l’espace de vie interne au module de logement à l’exterieur avec le montage de terrasses en parallèle à l’ossature primaire. La pièce permettant cet assemblage de structure primaire est tirée du projet E3 de Kaden Klingbeil Arkitekten.

Les premières recherches se sont concentrées sur le bois dans la construction, réunissant dans le Hall 5a de nombreux acteurs, types de constructions, assemblages… Le premier stand qui a eveillé notre attention est Powerbuild Structurez, filiale européene d’un groupe japonais de construction bois qui met en place un système d’assemblage innovant, montable sans outillage lourd. Cette entreprise spécialisée dans la maison à ossature bois (ne réalise que la structure primaire) propose des prix de construction très réduits (150 euros par m² construit pour la seule ossature), avec des sections de bois très resistantes en lamellé-collé jusqu’à 6m de portée. De plus, le temps de construction est très limité (5 jours pour l’ossature, environ 5 jours pour les planchers et murs, ces temps étants mesurés pour des ouvriers non-formés à leur système).

Suite du parcours, composition des murs, materiau, dimension, isolation.
Rencontre avec le représentant de Spanogroup, qui nous présente des solutions innovantes, notamment pour les systèmes structurels, ici constitués de deux tasseaux et d’un panneau osb qui rigidifie le système. L’isolation est innovante et écologique, constituée de papier recyclé et traité, pouvant être projeté dans l’épaisseur du mur.

 

R’ Patiohouse est un prjet innovant, conçu par l’architecte Safia Benayad-Cherif pour le distributeur Logica-bois de 4 triplex pour un budget de 1 120 000 euros et une surface de plancher de 640m². Son projet est conçu autour de la mise en partage de patios. Un concept durable de maisons individuelles groupées et modulaires, bioclimatique puisque la conception intègre une véritable reflexion sur le rapport au contexte. Ces maisons intègrent, zones tampons thermiques, ventilation transversale naturelle, éclairage, apport solaire optimisé et isolation thermique réciproque entre maison.

4D SYSTEM, vision architecturale, maîtrise constructive et logistique. La quatrième dimension, le temps

La longue rencontre avec les jeunes concepteurs et développeurs du projet 4D-système nous a permis de remettre au centre de la réflexion et de la conceptualisation du projet la question de al logistique. de l’acheminement, et de la volonté de maîtrise du chantier, des coûts de construction, du cantonnement, du temps de pose et de construction sur site, ainsi que la notion de chantier court, propre.

Avec une vraie vision architecturale, les deux concepteurs du projet sont exposés à Bâtimat dans le cadre de l’appel à projets du Conseil Général des Yvelines: Le bois: avenir de la construction et de la réhabilitation des bâtiments.

SYSTEM_HERO_Les leçons de BATIMAT

Que nous apprend BATIMAT ?

- Une évidence tout d’abord : plus on commande une grosse quantité de pièces similaires, moins le prix de cette pièce est élevée. Il faut tout de même le garder en mémoire dans dès le début de l’élaboration du projet, ce qui ne pourra être que bénéfique une fois que l’on commence à estimer sa réalisation.

- L’eco-construction est partout et ce n’est pas tombé dans l’oreille de sourds..! Il est en première ligne du marketing des produits de construction, quitte à enjoliver le packaging parfois aussi… Mais quelques innovations (ou produits phares) intéressantes que nous avons croisé : les parois en cartons (cartons recyclés évidemment!), l’isolant en chanvre ou en fibre de bois, le bois lamellé-collé qui nous vient directement du Doubs (s’il vous plait.!), revêtement en tissu pour plafond et mur acoustique (Clispo Sound).

- La grosse limite de notre aventure : la question des prix. Dès qu’il s’agit d’avoir une idée du coût du matériau, d’une pièce ou de la mise en oeuvre, on s’adresse à un mur. Ce n’est pas de la mauvaise volonté, c’est seulement que nous n’avons pas de projet concret à faire consulter. N’étant pas encore en phase DCE du système HERO, nous n’avons pu obtenir de fourchettes de prix concernant la réalisation de notre projet… L’unique prix que nous avons réussi à obtenir concerne une étanchéité liquide, qui s’applique comme de la peinture, et peut donc s’adapter à toutes les formes et à toutes les surfaces, ce qui est plutôt intéressant, et cher.. 70-80 euros du mètre carre… mais à garder en mémoire tout de même.

Conclusion: Une farandole de produits dans un univers écologique et informatique, sans concrétisation financière. Un vrai régal !

Y.ROUXEL et N.HEUDE

SYSTEM_HERO_Video & Diagrams

Qu’est-ce que le système HERO ?

Le postulat initial pose la question de l’architecture ‘modulaire’, dans le sens où l’architecture essaye de répondre aux attentes des habitants dans un esprit d’adaptation à un mode de vie ou à une évolution de la famille.

Deux problèmes se posent:

- Les réponses apportées se basent souvent dans une temporalité immédiate, c’est-à-dire d’essayer de répondre « au jour le jour » aux nouveaux besoins des habitants. Or, la théorie est malheureusement bien utopique face à la réalité; et il ne s’est que très rarement vu que le jour où la famille s’agrandit, elle investit simultanément dans une extension d’espace à vivre. (Je reprends ici les propos de M.Vilien qui suggérait que « le jour où un enfant s’ajoute à la famille, on se tasse, et puis c’est tout »)

- L’habitant sait-il ce qu’il veut? Si l’habitant lambda était capable de connaitre et de traduire lui-même ses besoins en architecture, nous pourrions nous faire du souci pour la profession; donc admettons qu’il ne sait pas clairement, mais qu’il a tout de même quelques idées d’ambiances, de valeurs, ou encore de matières que son ‘logement idéal’ devrait porter.

Ces observations nous ont amené à chercher une méthode, un système et une temporalité qui pourrait servir à traduire ces intentions en architecture, à travers la mise en place d’un système d’analyse sémantique tout d’abord, pour tenter de donner une valeur matériel aux mots, puis par leur traduction en paramètres architecturaux qui seraient à la base d’un système structurel efficace, original et magnifique !

Tout d’abord, la vidéo relatant nos réflexions premières :

Ensuite, un tableau diagrammatique expliquant la logique du système HERO :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Tout commentaire est le bienvenu ! A bientôt !  Y.ROUXEL et N.HEUDE

BATIMAT, un univers infini (BIO CELLS)

2013-11-10

Bonjour,

Cyril et moi-même avons été à Batimat ce vendredi 8 novembre. Le débarquement des Alliés n’était rien comparé au déferlement des visiteurs qui se ruaient vers les halls d’exposition. Notre périple a nécessité un minimum de préparation (Analyse des plans, repérage de quelques exposants, sens de la visite ) afin de rendre notre voyage au sein de ces amas de fabricants un tant soit peu cohérent.

Notre parcours hyper pensé d’un point de vue architectural (du gros oeuvre au détail) s’est vite transformé en « dérive détresse » tant nous étions perdus dans cet océan de produits et d’intervenants. Nous voulions tout voir, tout entendre ! Et nous voulions trouver des industriels qui répondent à notre projet énergétique. On nous alpaguait de tous côtés. Au départ, on se présentait timidement comme des étudiants, puis, très vite, nous en sommes arrivés à : « Bonjour, nous sommes architectes, Parlez-nous de votre produit » Nous étions tant sollicités que nous avons mis de côté notre utopie.

Nous nous sommes émerveillés par la préfabrication du gros oeuvre. UCD France, Geoplast, Plasmacem sont trois entreprises qui nous ont marquées et qui nous interrogent sur les questions de structures et de mise en oeuvre. D’autant que leurs innovations intègrent souvent au produit l’outil qui président traditionnellement à sa fabrication (banches isolantes par exemple).

Les questions de l’eau

Nous avons découvert les produits qui traitent les eaux usées (Premier Tech avec ses micro stations au coco, NDG  eau) afin de les rejeter dans le milieu naturel. Nous avons été surpris par Opuntias et leur petite unité de traitement des eaux grises (Lavage, vaisselle). On découvre SFA et leur gamme archi connue de Sanibroyeur utiles dans notre projet pour accélérer la fermentation et obtenir notre méthane. La question de l’eau nous fait penser à notre urine et donc au biogaz. Ca tombe bien. EDF est devant nous ! Nos questions : »Parlez-nous des énergies renouvelables pour les particuliers surtout en terme de biogaz, comment EDF pense-t-il intégrer ces nouvelles questions au niveau des particuliers? »

Notre utopie : le Biogaz

Et là : Mutisme.  La seule réponse : « Nous réalisons des partenariats ».  On nous dit d’aller sur le site EDF ENR. On y va. Le site est dédié au photovoltaïque et quand on fait une recherche « Biomasse », le site nous renvoie à sa définition. Cette petite expérience nous conforte dans nos choix d’énergies : Il faut se passer d’EDF purement et simplement.

Isolation

Après cette déconvenue, on découvre l’isolation water proof de BASF, le STYRODUR, polystyrène expansé XPS. On apprendra qu’il est inflammable. Exit le Styrodur.  Et on découvre Isolat France qui répond parfaitement à la RT2012, vidéo à l’appui avec certificat ! Projection de polyuréthane. On apprendra plus tard qu’il est dangereux pour la santé, que son bilan énergie grise est mauvais, qu’il est mauvais en termes d’acoustique et qu’il dégage des substances toxiques en cas d’incendie. Exit Isolat France. Il faudra donc chercher d’autres types d’isolation.

Bardage, verre, revêtement, 

Bac Acier, TRESPA, Moeding  ARINO DUGLAS, CARO DECO, Sophie Mallebranche  proposent des gammes variés de produits permettant des combinaisons infinies entre le bardage, le verre, le revêtement des sols, des tissages métalliques. Les stands  nous offrent des possibilités infinies pour donner vie à nos architectures.

CONCLUSION :

Cette toute première visite à BATIMAT a été riche d’enseignements. Il faut venir avec une valise vide et des idées. Et il nous semble que notre dérive nous a confronté au problème difficile de transposer le monde des idées en matière physique, mise en oeuvre par des professionnels. Il n’est pas du tout évident de trouver les entreprises qui répondent à nos projets. Le traitement des eaux usées pour produire du biogaz n’était pas mis en valeur et nous n’avons trouvé aucun stand promouvant cette technologie.

Toutefois, cette dérive nous a permis de découvrir de nouveaux horizons, de parler avec des exposants très aimables et qui prenaient du temps à nous expliquer tous leurs produits. Nous avons pu apprécier toutes les échelles, de la vis à la superstructure. Nous avons acquis un nouveau regard sur la construction, et avons ainsi commencé à composé un répertoire de professionnels, avec qui, nous serons amenés à travailler.

Enfin, ca a été l’occasion de se confronter à des procédés que l’on ne connaît pas nécessairement, des réglementations que l’on ignore. Voir en vrai les produits, c’est se plonger dans des réalités inconnues. Découvrir les micro stations d’épuration nous a permis de rechercher plus tard de la documentation sur les politiques de gestion des eaux, les types et les modes de recyclage et les nouveaux usages qui en découlent.

Nous reviendrons à BATIMAT avec d’autres questions, avec une autre expérience, mieux préparés. Batimat semble ainsi être une source d’information inépuisable.

POLYSTEM II: S M L XL

Le travail de Polystem est un travail de détournement. Nous reprenons le système développé par l’entreprise CREE (video en un clic) et l’architecte Hermann Kaufmann pour le bureau LCT one afin de l’utiliser pour la typologie du logement.
L’adaptation d’un tel système est très efficace dans la hauteur. Pour profiter de cet avantage nous développerons un logement ou un groupement de logements en hauteur, pourquoi pas étroit.
Notre volonté de faire revenir la construction bois en ville sera intéressante notamment pour les zones urbaines « résiduelle », étroite dans une visée de densification de la banlieue.

Voici la planche présentant l’analyse des caractéristiques à différentes échelle de Polystem:

S: Échelle industriel, le principe de tramage et d’assemblage
M: Échelle du matériaux et de l’hybridation
L: Échelle de la typologie du logement, principe d’habitation
XL: Grande échelle, écologie et économie du projet.

POLYSTEM S M L XL: cliquez ici

Article de Oumkeltoum Chahed el Ouazzani et Nicolas Le Maire Dit Bellegarde

Plier D Plier – S03

Planche de Rendu

Plier d plier – Diagrammes

Plier d plier

S4 : séance 4 – 8 nov. 2013 « fabriquer et documenter » et S5 : séance 5 – 15 nov. 2013 « fabriquer au 1/20ème »

1/ S4  « fabriquer et documenter » >> 8 novembre 2013

Séance S4 du studio : attention le vendredi 8 novembre 2013 le rendez-vous du studio est à 9 h00 sur place au salon BATIMAT. Lieu RV Parc des Expositions de Paris Nord Villepinte, à la Librairie Internationale.

Plan du salon :
lien pour le plan
http://www.batimat.com/site/FR/Preparer_sa_visite/Acces_au_salon,I4351.htm#Wvr6ftuhavzTcDVu.99

Cette séance S4 se déroulera entièrement au salon Batimat 2013.

Dérive : chacun prépare avant la visite ses « cibles » : types de mise en œuvre, matériaux, types de lots… A partir de ces cibles les modalités de dérives sont à établir pour chacun : le salon est très étendu, il faut donc optimiser votre temps, personnaliser vos trajectoires.

Documenter : votre projet doit en sortir plus « documenté » : liste d’acteurs, fournisseurs potentiels, de références, de procédés, de matériaux, de thèmes …

Restituer : Se munir d’un appareil de captage (photos/vidéos). In fine faire un article sur votre « voyage Batimat ». Il s’agit d’une visite d’architectes en projet qui doit laisser des traces.

 

2/ S5 « fabriquer au 1/20ème » >> 15 novembre 2013

>> Lancement de la fabrication de la maquette au 1/20ème.

[...lire la suite...]

S3 : séance 3 – 31 octobre 2013 « fabriquer et diagrammatiser »

Séance S3 du studio : attention le jeudi 31 octobre 2013 à 14h

(au lieu du vendredi, qui est férié cette semaine).

>> Pour cette séance S3 nous nous retrouvons à l’atelier maquettes. Puis nous irons à l’atelier D1 pour afficher vos diagrammes et les commenter.

1/ « DIAGRAMMATISER » : SYNTHETISER ET COMPACTER LES DONNÉES

Nous devez faire un rendu de votre groupe de projet en détaillant l’axe de repérage « paramétrique ». Faites un ensemble de diagrammes sur un format A0 (84 cm par 118 cm).  Il s’agit de produire DES diagrammes qui précisent vos idées, les processus du projet.

>> Imprimer la planche A0 avant la séance.

 

2/ FABRIQUER

Lors du rendez-vous à l’atelier maquette nous allons mettre en place les modalités pratiques de travail :

[...lire la suite...]

La Tranchable I

Maureen Rielaender & Katarina Mijic

Sans Frontières est une maison préfabriqué modulaire qui suit la vie d’un français moyen, qui va d’abord habiter tout seul en deux modules et après l’augmenter en se mariant et en aurant les enfants. Il peux l’agrandir a l’infini, comme dit le nom de la maison. Puis, si jamais ils se divorcent, les mariées peuvent partir chacun avec son partie de la maison.

Le module de base est crée avec quelques règles, donc paramétriquement: dans la différenciation des espaces servantes et d’espaces de vie en les séparant spatialement, différenciation de la hauteur sous plafond entre ces deux en penchant le toit. En créant un couloir infinit qui permet l’augmentation linaire de la maison en rajoutant les nouveau modules. Tous les modules contient donc un bout de couloir, une pièce de service de 4 m2 – entrée/rangement/salle de bain/cuisine, avec son propre patio de 2 m2 de ventilation et éclairage naturel et puis une grande pièce de vie de 15 m2 – séjour/salle a manger et une grande chambre de 12 m2. L’assemblage linaire permet de faire une gradation de privé, on commence avec les espaces commun, comme  le salon avec un entrée et la salle a manger avec la cuisine (activités du jour), puis on continue vers les chambres des enfants (jour et nuit), puis a la fin la chambre a dormir (nuit).

Comme matériel on a choisi le béton léger isolant, produit par une usine Cellbat a Saint-Jean-du-Bois en France, a 240 km de Jouy-le-Moutier. Murs entiers sont fabriqués à partir de béton expansé, isolant et léger, sous la marque Béton système. Le produit comporte les mêmes propriétés que le béton cellulaire:

« Il s’agit d’un béton isolant qui n’a pas besoin de cuisson au four. Parce qu’il est allégé, il a des propriétés isolantes, explique le fondateur de la société Cellbat. Plus on a d’air à l’intérieur du béton, plus c’est isolant. De plus, ces pans de murs n’ont pas besoin de joint, il n’y a donc plus de pont thermique. »

source: http://www.entreprises.ouest-france.fr/node/87435

distance de la transportation (source: google maps):

POLYSTEM le système polyvalent

POLYSTEM le système polyvalent
Le polystem est l’addition du préfixe Poly qui signifie la multitude de contraintes (contextes ou social) et système qui caractérise le rapport étroit entre industrie et concepteur que nous souhaitons.

Maquette explicative
Vidéo explicative du projet (youtube)
Notre maquette représente les différents intervenants du projet et le stade d’avancement du projet. Nous prônons une industrie du préfabriqué bois en relation avec l’équipe de conception et l’entreprise. Les produits de l’industrie doivent être adaptable en fonction des volontés de l’architecte et du contexte et transportable sur de l’usine de production au chantier.

Produit
Les produits sont des éléments préfabriqués de l’ordre du panneau bois contreplaqués efficaces structurellement, adaptables et écologiques. La possibilité de gérer l’aspect, les dimensions en usine est un avantage certain ,diminuant ainsi les manipulations et le temps sur le chantier. On pense aussi l’intégration de réserves ou vides internes afin d’y loger réseaux électrique ou autres éléments en fonction des volontés du projet architectural (lumière, isolation phonique, isolation thermique, flux d’air, etc.)

Hybridation

Nos volontés de retour de la construction bois à la ville est marqué par notre attachement à la possibilité de densifier les logements. Nous sommes donc attachés à la hauteur. L’hybridation entre panneau de bois et béton est donc une réponse intéressante structurellement, car ces deux matériaux ont des caractéristiques physiques complémentaires. Au niveau du plancher « béton/bois » le bois gère la flexion tandis que le béton gère la compression.
Le béton sera aussi exploité pour son inertie thermique.

Conclusion et références
Les références suivantes ont été utilisées pour marquer notre attachement à l’industrie préfabriqué de contreplaqué, à l’hybridation bois et béton dans l’objectif d’une adaptation respectueuse de l’environnement et d’un retour du bois dans la ville.

LCT one (cf. Article Système durable de préfabrication)
Itech wood: Bâtiment d’habitation en structure bois uniquement le plus haut au monde
Logement Berlinois: Inspiration pour retour du bois à la ville. L’idée d’un lien étroit entre architecte et futur résident est aussi très intéressante. Il personnalise et donne l’impulsion d’appropriation du résident avec son « chez soi » malgré le caractère industriel du bâtiment

Lignatur
Lignotrend, Kaufmann
Produits préfabriqués en bois avec réserve technique (idée du produit cf. article « logement industriel »)

Article de Oumkeltoum Chahed el Ouazzani et Nicolas Le Maire Dit Bellegarde

Une maison évolutive qui s’adapte à tous les sites

La vidéo :
Maison évolutive

Le cercle fermé

cells

La vidéo : cells

Bonjour,

 

Nous proposons une architecture qui se met en opposition par rapport aux modèles économiques et énergétiques existants. Le modèle rifkinien comporte en lui des dimensions capitalistes insoupçonnées. Nous craignons que nous soyons encore une fois dépendant d’un système d’exploitation qui prend des formes nouvelles, et qui a affiné ses stratégies.

Il propose un modèle qui ressemble à s’y méprendre l’open source des logiciels. Mais se cache derrière cet idéal, un système d’exploitation aux ramifications démultipliées. L’usager devra financer sur ses deniers personnels l’achat des machines pour transformer son logement en micro central électrique. Puis, par un jeu savant de régulation (le réseau intelligent), l’habitant sera contraint de racheter l’énergie qu’il aura lui-même produit. Double spoliation capitaliste.

Désormais, c’est à l’ouvrier d’investir dans les facteurs de production. C’est le cas aujourd’hui avec les télécommunications. Les gens achètent à prix d’or des terminaux pour se lancer dans une intendance sans fin en remplissant des pages d’information sur les réseaux sociaux. Ces données sont ensuite revendues. L’usager acquiert par ses propres moyens le terminal téléphonique, travaille à une correspondance laborieuse, démultipliée, et dont il ne touche aucun revenu. Le capitaliste est arrivé à son point culminant. C’est l’apothéose.

D’un point de vue architectural, il convient de proposer donc un modèle qui ait recourt à des énergies qui ne devraient pas être accaparées par un système extérieur. Les « déchets » (demain, on dira l’or) , urines, excréments, déchets ménagers seront recyclés pour produire du biogaz.

Architecture de métal, résistante et pérenne, indépendance énergétique, Cyril et moi pensons que c’est en préfabriquant des modules, que l’on a une chance de faire survivre une humanité qui se trouve sur le point de disparaître, du moins selon le grand Prophète Rifkin.

 

cells

L’habitat préfabriqué, une réponse à l’urgence ?

carte mentale séance du 18.10.13
salomé rigal

>> où est le document ?

Plier D plier

Margaux Dransard / cécile Nolleau / Salomé Rigal

Lien Plier D plier :

Vidéo \"Plier D plier\"

Le plier déplier est un concept mis en œuvre dans de nombreux objets qui nous entourent : que ce soit des plus usuels tel que le parapluie, la chaise pliante, l’éventail, ou bien de l’ordre de l’abri comme la tente ou la caravane.
Cette approche pourrait être une solution dans le cadre du développement de logement d’urgence.  Le module prendrait la forme d’un objet entièrement pliable, léger, facilement transportable. Le montage en serait alors simplifie,  le rendant rapidement apte à répondre à une situation de crise.
Notre système serait modulaire afin de pouvoir ajouter ou soustraire des éléments selon les besoins.
Le logement reposerait sur une base permettant une adaptabilité aux plus grands nombres de terrains. Elle serait rendue fonctionnelle et autonome en contenant tous les réseaux nécessaires au bon fonctionnement d’un habitat. Ces bases pourraient se relier tant aux réseaux externes  qu’entre-elles.
La structure primaire serait préfabriquée, puis complétée par des matériaux locaux rendant le projet plus abordable et plus appropriable. Bois, papier, carton, verre, plastique pourrait ainsi s’ajouter à la construction.
La question de durabilité se pose alors, s’agit-il d’un habitat temporaire ou permanent ? Sa fonction première serait de répondre à une situation d’urgence, mais pourrait devenir pérenne si nécessaire
Les camps de réfugiés pourraient devenir un lieu privilégié pour la mise en place de notre structure. Ces endroits ont une durée de vie moyenne de 9 ans. Dans certains cas, leurs développements prennent  une telle importance que passer du temporaire au permanent est alors primordial. Comme par exemple le camp de Zaatari  (Jordanie) qui abrite déjà plus de 130 000 réfugiés Syriens.
L’esthétisme est un élément de confort psychologique que nous souhaiterions placer au cœur de  notre réflexion. Elle s’exprimera dans notre projet tout comme dans notre communication.

 

 

L’habitat préfabriqué, une réponse à l’urgence ?

Face à l’accroissement de la population mondiale, l’augmentation du nombre d’habitant dans les villes, et aux catastrophes humanitaires qui ponctuent notre actualité, l’architecture préfabriqué tente d’apporter des réponses qualitatives et quantitatives à la pénurie de logements.
Lorsque l’on observe l’histoire de l’architecture préfabriquée, on remarquera que celle-ci s’inscrit souvent dans un contexte de crise, d’urgence.
Dans ces situation d’urgence quatre paramètre entre en jeu : le temps, la quantité, le coût, la qualité.
De nombreux architecte ont tenté de formuler des réponses plus ou moins performantes dans ces quatre domaine.
La crise du logement en France au lendemain de la 2nd guerre mondiale, conduit les architectes et les politique à créer les grands ensembles (solution de logement de masse qui exploite les techniques de l’architecture paramétrique et s’appuie sur l’industrie).
On pourra constater que ces formes de logement ont un bilan mitigé (voir le film au « nom de l’urgence » documentaire d’Alain Dufaut 1994).
L’architecte Shigeru Ban s’intéresse à la question du logement d’urgence dés le début des années 1990. Son projet le plus célèbre, les « paper log house » créé lors du tremblement de terre de Kobe en 1995 (principe réutilisé en 2000 en Turquie, puis en Inde en 2001).
Certain designer se penchent aussi sur la question des populations SDF, rejetant la théorie disant « qu’il ne faut pas améliorer durablement les conditions de vie à même la rue des plus démunis au motif que ceci reviendrait à pérenniser un état inacceptable ». Seulement face à l’impuissance des autorités décisionnaires, l’action devient primordiale.

Ainsi l’objectif de cet atelier serai de mener une réflexion sur le mal logement (en Afrique subsaharienne ou des camps de refugier de guerre comme au Liban), et d’imaginer des solutions constructive industrialisable. Afin de crée des architecture d’urgence s’inspirant des habitats des populations à loger.
On tirera la leçon des grands ensembles, évoquée dans le film « au nom de l’urgence ». En Effet des populations ont été placées dans ces grands ensembles, offrant « tout le confort moderne » (reproduisant l’idéal du logement de l’époque) sans prendre en compte la tradition d’habiter de ces populations. Celle-ci passait d’un mode de vie traditionnelle ou précaire à un confort (model de vie) moderne, sans que celle-ci y est été préparer. Elles n’ont en effet pas « appris à habiter la modernité » de ces grand ensemble.
Nous envisageons donc ici l’habitat d’urgence comme solution plus ou moins parraine aux crises humanitaires, guerres, catastrophes naturelles, mal logement. Et non comme une solution précaire (tel que les tentes dans les camps de refugié).
Cet habitat paramétrique d’urgence doit être adapté au mode de vie des populations qu’il abrite. En effet lors d’une situation de crise, la perte de repère (destruction de maison par guerre / catastrophe naturelle/ déplacement de population à cause de facteur climatique ou sociale) provoque de graves traumatismes et freine la réinsertion.
Pour remédier à cette perte du « chez soi » il faut, en plus d’offrir des conditions de vie digne, créer un environnement familier (sécurisant) pour les populations.
La production de solution d’habitat d’urgence implique :
-La possibilité d’une production en grande quantité
-Une forte adaptabilité (implantation sur toute forme de terrain, dans toute forme de climat)
-Une rapidité de montage
- Une économie serrée
-Un confort limité, mais présent (avec la possibilité d’aménagement plus adapter).
La question des camps de réfugier et de leur devenir pourrait constituer un point de départ pour notre réflexion. Cet habitat d’urgence peut il conduire à la création de ville parraine ? Ou doit il seulement être un espace de transite ?

S2_projet principes fondateurs_Pierre_Pinto_Prévot

 

 

Video: http://www.youtube.com/watch?v=9nPxdlKftIk&feature=youtu.be

L’Architecture Préfabriquée et l’Habitat D’Urgence – S01

INTENTIONS

Mon souhait ce semestre est de travailler sur les logements préfabriqués et paramétriques en explorant l’habitat d’urgence.

Ce type de logement doit être adaptable : adaptable au lieu, adaptable aux personnes auxquelles il est destiné, et adaptable dans le temps.
Il s’agit donc de travailler sur une architecture simple et facile à construire. La réflexion se fera sur une seule ossature, capable de recevoir des éléments de remplissage différents selon les ressources locales.
De plus, une structure simple permettra de créer un système modulaire pour pouvoir répondre aux besoins d’un individu comme aux besoins d’une famille.
Simplifier au maximum la mise en œuvre de cette architecture, et utiliser au maximum les ressources locales permettra de baisser les coûts de production et les coûts de transport.

Les camps de réfugiés, constitués de logements d’urgence, ont une durée de vie de 7 à plus de 50 ans. J’aimerais donc également réfléchir sur la durabilité du projet, et sur la transformation d’un logement temporaire en logement permanent. [...lire la suite...]

AIH Ramos-Guerrero Fonseca

http://www.youtube.com/watch?v=G0qvUtsFHBk

Analyse de références

Références



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