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S4_principes constructifs, maquette 1/20_PPP

S4_Batimat_PPP

Débarqués à Batimat, nous avons pour intention de trouver des résolutions techniques nécessaires à la mise en forme et à la synthèse des principes développés jusqu’a présent. Nous cherchons à développer des procédés de construction préfabriqué propres et rapides à mettre en œuvre. Dans le cas de territoires urbains en mutations permanantes il nous semblait important de proposer un logement capable de se multiplier, de créer de la densité sans impacter le sol.

Nous partions de l’idée que la préfabrication était une formidable occasion de travailler un logement modulable, s’adaptant progressivement à l’évolution des modes de vie. Nous avons ensuite vu que dans la pratique, c’est plus compliqué, tant sur le plan technique que sur le plan des usages. A Batimat, nous tombons sur   »Cool Haven »  ( www.coolhaven.pt ). Des gars à la cool qui proposent des logements préfabriqués modulaire et modulable. La conversation engagé, nous lançons que nous travaillons justement sur ces questions, puis le commercial nous propose de collaborer avec eux. Après une plus fine observation de leur travail, on réalise qu’ils proposent des logements en empilement de boites préfabriqués prête à s’additionner et à se soustraire. Seulement, du fait d’un certain nombre de résolutions technique peu aboutis, cela n’arrive jamais.

On décompose le logement classique pour faire un constat: Un logement moderne n’est qu’un ensemble d’éléments simple composés et articulés entre eux: le clos, le couvert, l’eau, l’électricité, la ventilation, ainsi que des dispositifs capables de gérer les différentes échelles d’intimité. Par la préfabrication nous proposerons de reconsidérer chacun de ses composants de manière indépendante afin de rationnaliser les relations qu’ils entretiennent.

Dans une logique de liberté de mise en œuvre de ces éléments, nous dissocions la structure porteuse et la structure spatiale. Nous obtenons un espace disponible, au potentiel  maximal. L’expérience Batimat a été l’occasion d’obtenir des renseignements sur les structures bois. Un noyau fixe et structurel génère un pole technique ( plan de travail, WC, douche…) central régissant les espaces périphériques. La gaine technique habituellement dissimulée devient une colonne active, à l’image du foyer dans la yourte. Le plan se met progressivement en place avec  des éléments spatiaux et fonctionnels: simple cloison, élément de façade, paroi-meuble, plan de travail…

Pour les panneaux de façade, l’enjeu est aussi de respecter la continuité de l’isolant, sans pont thermique. Cette continuité doit être assurée dans la fixation aux plans horizontaux ( sol et plafond) ainsi que dans l’assemblage des éléments de façades entre eux ( droit ou en angle). Une résolution technique inspirée d’un détail de l’entreprise Simonin serait la fixation de deux supports, l’un sur la sous face de la dalle supérieur, l’autre sur le sol. Ces supports en U fonctionnent comme des rails dans lesquels viennent s’emboiter les panneaux de façade. Les panneaux s’emboitent entre eux. Chaque articulation comporte un joint afin d’absorber le jeu nécessaire à la pose, la dilatation des panneaux de bois ainsi que pour assurer la continuité de l’isolation

L’assemblage de ces dispositifs offre plusieurs configurations, plus ou moins pertinentes. Les éléments ne sont pas laissés en libre service à l’habitant, nous retiendrons un nombre réduit de plans offrant  chacun des richesses spatiales précises : un espace fluide, une dynamique circulaire autours du foyer central, un rapport à l’extérieur optimisé (travail des vues, dilatation horizontale..). Le plan doit permettre des souplesses d’usage . Nous avons testé les limites du fameux plan composé d’éléments mobiles, où l’habitant s’adapte au fil de ses besoins. Le plan souple consiste à disposer d’un espace, auxquels on a donné la « propension à être » pour ne pas imposer,  ne pas cloisonner une suite d’espaces fonctionnels.

S3_diagrammes_PPP

 

La Tranchable III

Batimat 2013

On a cherché d’autres producteurs de béton léger qu’on a imaginé comme murs extérieures pour La Tranchable, et puis on a choisi celui de Edilteco de France comme le plus performant et adapté aux besoins de La Tranchable. Les représentants de Edilteco nous ont assuré que leur entreprise fais aussi de la préfabrication des panneaux ou murs entiers.

Pour profiter de toit en pente de La Tranchable, on a découvert le système Smartroof de Belgique qui produisent les tuiles solaires intégrées dans la toiture. Orientation est-ouest de La Tranchable permet de produir 85% de puissance de tuiles solaires, qui donne 106 Wp/m2

ICELAND_ENERGY_TRAVEL_?

Sur Icelandair, 340 euros les billets aller-retour Paris-Reykjavik en Avril. !!

http://www.extremeiceland.is/fr/voyages-longs/voyages-energie

http://www.infos-islande.fr/energie-islande/

Centrales de production / Géothermie / Hydrothermie / Géologie / Que demander de mieux en terme d’apprentissage énergétique ?

 

Enfin, ce n’est qu’une proposition….

 

 

 

D’autres idées ?

 

 

 

Et évidemment, les piscines géothermales…

 

Emerger de BATIMAT

   Avant la visite même du salon, nous nous sommes servis du système de recherche des exposants proposé sur le site internet de BATIMAT. Cela nous a permis de déterminer précisément à l’avance quelles entreprises nous voulions rencontrer. Ayant couvert une large gamme de lots dans notre séléction, le site nous a proposé pas moins de 500 exposants. En survolant leurs descriptions et leurs sites internet nous avons séléctionné 65 entreprises qui nous semblaient intéressantes. Nous les avons classé en trois catégories d’importance et nous avons aussi noté une conférence à écouter.

   Arrivés au salon, nous avions donc une idée de ce qui nous attendait et de ce que nous attendions. Le parcours de notre visite était donc déjà esquissé. La première de nos catégories rassemblait les producteurs de matière première, les fabricants de systèmes structurels et les entreprises de construction.

   Nous avons commencé par Woodeum, un groupe familiale entièrement dédié au matériau de construction en bois massif lamellé croisé. Il consiste en l’assemblage par collage de panneaux de bois massifs en alternant à chaque fois l’orientation des fibres. Ce procédé rend intéressant ce matériau sur le plan de la rigidité et de la résistance thermique. Les voiles porteurs sont entièrement préfabriqués selon les dimensions demandée par l’architecte et non pas selon des dimensions standards. Ils sont très rapides à mettre en oeuvre, réduisant la durée par deux par rapport à des matériaux de type béton.

   L’autre fabricant qui a attiré notre attention est l’entreprise allemande Lignotrend. Elle présente séparément ses systèmes de planchers et de murs en épicéa. Ces derniers présentent un ingénieux système de lamellé-collé-croisé qui assemble de grandes et de petites sections pour aménager des vides qui peuvent acceuillir les réseaux. Il faut composer avec des modules de 62,5 cm de largeur qui peuvent être prémontés en usine. Les faces vues rainurées peuvent présenter des variations si on le souhaite (rainurage évolutif) afin de créer des effets visuels. Quant aux planchers présentés, ils ont l’avantage de fournir d’excellentes capacités acoustiques, avec des finitions variées et une portée de 8 m pour 30 cm de haut.

 

Lignotrend – Plancher / Mur / Toiture

   Dans le même genre de fabricant nous avons aperçu le procédé Lignatech. Nous retenons également l’entreprise Rothoblass pour ses profilés métalliques destinés aux assemblages bois et l’entreprise de construction en bois massif Rubner. Nous n’avons pas trouvé de systèmes de flotaison pour notre projet. Néanmoins, au stand de Terminal Bois Nord 19 nous avons fait l’heureuse rencontre d’un architecte qui travaille actuellement sur un système de maison flottante en bois sur barge métallique. Il nous a proposé de garder contact pour échanger sur nos projets respectifs et nous entretenons une correspondance.

Rothoblass – pied de pilotis et assemblage poutre-pilier

   De la conférence « L’ossature bois, un système constructif international », nous avons retenu d’une part des chiffres sur la construction bois (pérennité du matériau, pourcentages de bâtiments à structure bois par continent, par région française, etc …), d’autre part des procédés de construction de la structure aux finitions, par pays et en regard d’une logique par rapport aux conditions locales (humidité, résistance aux vents violents, aux séismes, aux inondations, aux incendies). Elle s’est conclue par l’évocation des différents types de préfabrication.

   Dans le domaine de l’isolation nous nous sommes intéressés aux matières à base de bois ou d’autres végétaux. Nous avions déjà vu que Lignatech propose des panneaux isolants de fibres de bois haute densité qui sont rigides et peuvent supporter de faibles charges. Mais par ailleurs nous avons retenu les fabricants suivants: Sylvactis (isolation fibre de bois), Biofib (isolation chanvre / cellulose), CENC (isolation chanvre) et Pavatex (isolation fibre de bois).

Sylvactis – Panneaux isolants en fibre de bois

Plier d plier – Batimat

Nous nous sommes rendus au salon Batimat avec plusieurs objectifs en tête :
- Trouver les matériaux les plus adaptés pour notre projet.
- obtenir des systèmes d’assemblages et de mise en œuvre correspondant à des critères de mobilité et rapidité.
- Savoir comment intégrer les réseaux dans notre structure.

Nous avions pour but de découvrir des matériaux répondant à notre programme de logement d’urgence. Soit des matériaux légers, peu couteux plus de l’ordre de l’éphémère afin de concevoir une structure mobile et adaptable.
Cependant, une fois sur place la tâche a été en réalité plus compliquée.
La majorité des exposants présentaient des matériaux liés aux gros œuvres tel que la maçonnerie, la couverture, l’isolation, tous les lots permettant au bâtiment d’être solide et pérenne.

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SYSTEM_HERO_Les leçons de BATIMAT

Que nous apprend BATIMAT ?

- Une évidence tout d’abord : plus on commande une grosse quantité de pièces similaires, moins le prix de cette pièce est élevée. Il faut tout de même le garder en mémoire dans dès le début de l’élaboration du projet, ce qui ne pourra être que bénéfique une fois que l’on commence à estimer sa réalisation.

- L’eco-construction est partout et ce n’est pas tombé dans l’oreille de sourds..! Il est en première ligne du marketing des produits de construction, quitte à enjoliver le packaging parfois aussi… Mais quelques innovations (ou produits phares) intéressantes que nous avons croisé : les parois en cartons (cartons recyclés évidemment!), l’isolant en chanvre ou en fibre de bois, le bois lamellé-collé qui nous vient directement du Doubs (s’il vous plait.!), revêtement en tissu pour plafond et mur acoustique (Clispo Sound).

- La grosse limite de notre aventure : la question des prix. Dès qu’il s’agit d’avoir une idée du coût du matériau, d’une pièce ou de la mise en oeuvre, on s’adresse à un mur. Ce n’est pas de la mauvaise volonté, c’est seulement que nous n’avons pas de projet concret à faire consulter. N’étant pas encore en phase DCE du système HERO, nous n’avons pu obtenir de fourchettes de prix concernant la réalisation de notre projet… L’unique prix que nous avons réussi à obtenir concerne une étanchéité liquide, qui s’applique comme de la peinture, et peut donc s’adapter à toutes les formes et à toutes les surfaces, ce qui est plutôt intéressant, et cher.. 70-80 euros du mètre carre… mais à garder en mémoire tout de même.

Conclusion: Une farandole de produits dans un univers écologique et informatique, sans concrétisation financière. Un vrai régal !

Y.ROUXEL et N.HEUDE

SYSTEM_HERO_Video & Diagrams

Qu’est-ce que le système HERO ?

Le postulat initial pose la question de l’architecture ‘modulaire’, dans le sens où l’architecture essaye de répondre aux attentes des habitants dans un esprit d’adaptation à un mode de vie ou à une évolution de la famille.

Deux problèmes se posent:

- Les réponses apportées se basent souvent dans une temporalité immédiate, c’est-à-dire d’essayer de répondre « au jour le jour » aux nouveaux besoins des habitants. Or, la théorie est malheureusement bien utopique face à la réalité; et il ne s’est que très rarement vu que le jour où la famille s’agrandit, elle investit simultanément dans une extension d’espace à vivre. (Je reprends ici les propos de M.Vilien qui suggérait que « le jour où un enfant s’ajoute à la famille, on se tasse, et puis c’est tout »)

- L’habitant sait-il ce qu’il veut? Si l’habitant lambda était capable de connaitre et de traduire lui-même ses besoins en architecture, nous pourrions nous faire du souci pour la profession; donc admettons qu’il ne sait pas clairement, mais qu’il a tout de même quelques idées d’ambiances, de valeurs, ou encore de matières que son ‘logement idéal’ devrait porter.

Ces observations nous ont amené à chercher une méthode, un système et une temporalité qui pourrait servir à traduire ces intentions en architecture, à travers la mise en place d’un système d’analyse sémantique tout d’abord, pour tenter de donner une valeur matériel aux mots, puis par leur traduction en paramètres architecturaux qui seraient à la base d’un système structurel efficace, original et magnifique !

Tout d’abord, la vidéo relatant nos réflexions premières :

Ensuite, un tableau diagrammatique expliquant la logique du système HERO :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Tout commentaire est le bienvenu ! A bientôt !  Y.ROUXEL et N.HEUDE

Emergence i

A l’image du sol dont elle émerge de toute urgence, la maison fait preuve d’une stratification matérielle. Les diagrammes expliquent l’emergence et chiffrent le prix d’un tel mouvement, en fonction du temps, pour chaque phase et chaque matériau.

Planche de diagrammes: http://www.metropole-creative.com/site/wp-content/uploads/2013/11/Planche_Diagrammes_Séance_31.pdf

Au final la maison sera-t-elle un arrêt sur image de l’émergence, ou sera-t-elle encore un acte mobile ? Pour le moment la question reste en suspens. En attendant voici un court-métrage de François Truffaut et Jean-Luc Godard montrant la banlieue sud-est de Paris sous les eaux:

watch?v=JnKNkwZHAkQ

La Tranchable II

Maureen Rielaender & Katarina Mijic

diagrammes de data derrière La Tranchelle qui lui rend autonome, écologique, inscrit dans la vie d’homme et économiquement réaliste, à suivre dans les semaines prochaines

A0 diagrammes de data Rielaender&Mijic

Voici le rendu du vendredi 14 décembre de l’équipe Félix – Redeuilh

S-121214

Si le premier lien ne fonctionne pas :

S-121214 skydrive

[05] HOME IS MORE

économe /contextualisée / modeste et ambitieuse / à la temporalité diffuse

Le projet «home is more» doit mener à la valorisation d’un territoire existant. Par l’intensification des activités, par la densification urbaine (limita tant l’étalement de la ville) et par la création ou le renforcement de liens sociaux et culturels entre les  gens. Les tracés anciens ainsi que les possibilités de réhabilitation sont à privilégier.

ralentir plutôt qu’accélérer (idée de metropole douce) habitat slow cost

accéder au dossier PDF th4_12_12_21_rendu_eco2_DEBRAY 

 

JMVP Freedhome

Rendu économique 1

Rendu économique – Séance 1

12-11-29 présentation F&R

Ci-dessous un lien vers la présentation si le premier ne fonctionne pas

Présentation

Rendu économique 1 // Letizia PERRONE // Ralph RIZKALLAH

Rendu économique 1 | alb

Freedhome, fell free to build your own

Rendu économique JMVP
Intentions économiques du projet Freedhome, la maison en kit pour autoconstructeurs

freedhome – feel free to build your own

Rendu économique JMVP

Intentions économique pour la maison Freedhome

 

th4_12_11_30_rendu_eco1_JMVP

 

 

[04] HOME IS MORE

Premier rendu du volet économique du projet est piloté par Thierry Stringat, économiste. Ce rapport s’intitule « stratégie globale et données du projet » et couvre quatre familles de datas, correspondant à quatre échelles de projet S, M, L et XL composent conjointement le système. Il apparaît donc intéressant d’étudier la facette économique au regard de ces données, en allant du détail au global.

Ainsi, l’échelle S nous permet d’étudier plus précisément les matériaux et d’identifier la logique d’acquisition et de mise en oeuvre appropriée.

Composant primordial de l’ossature, le portique de bois, qui permet la logique additive, est étudié en détail et correspond à notre échelle M.

L’hypothèse de la cabane est retenue, présentant une unité seule, elle permet d’évaluer, lors de l’étude due l’échelle L, la composition du module initial.

Et enfin, l’échelle XL nous permettra d’étudier l’aspect programmatique du projet, en comparant les performances des diverses typologies.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


accéder au dossier PDF   th4_12_11_30_rendu_eco1_DEBRAY

accéder au dossier PDF th4_12_12_07_rendu_eco1_DEBRAY 



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