[01] HOME IS MORE
auteur : Côme Debray
INTENTIONS
dérivées du projet home less is more
intentions de la séance 01 :
Je souhaite au cours de ce semestre réinterpréter, ou plus précisément pousser plus loin le projet hybride home less is more. Développé l’année passée, ce projet mettait en place des intentions d’usages et de programmation relativement claires, mêlant du logement, des espaces de production et des espaces de diffusion.
Une architecture simple, basée sur la déclinaison d’une même ossature métallique, permettait de réduire les coûts et de simplifier la mise en œuvre. Ce type de construction légère assure de plus la réversibilité et la flexibilité du projet : une seule ossature, déclinable en quatre types, habitats simples et doubles, serres de cultures et serre publique. Tenter d’atteindre les coûts le plus bas et de radicaliser la mise en œuvre du chantier -en s’appuyant sur l’étude du travail de Prouvé- sont mes objectifs. En imaginant la version 2.0 de ce projet en périphérie de Cergy, j’étudierais plus en détail la mobilité du système et son adaptabilité à des sites variés. Un nouveau scenario d’usage devra évidemment être imaginé, en adéquation avec le site d’implantation et le thème de l’éco-route.
nébuleuse de la scéance 02 :
Le projet initial va évoluer selon quatre familles de données -datas- correspondant à quatre échelles. Les échelles M, L et XL influeront sur le scenario d’implantation, qui devra temoigner de l’adaptabilité du projet, tandis que l’échelle S affectera la forme même du projet en precisant par exemple les détails constructifs ainsi que la logique combinatoire.
intentions économiques de la scéance 03 :
La recherche du territoire durable, du territoire auto-soutenable, passe par le questionnement des enjeux sociaux, économiques, et environnementaux. Il est avéré que la réussite d’un tel projet ne peut se passer d’un quatrième axe de conception : l’enjeu culturel.
En architecture comme en urbanisme, le pilier économique du développement durable conduit à penser le projet en terme de performance et de coût global (investissement, entretien, maintenance…).
L’économie de moyens, de ressources mobilisées ainsi que de sol, sont tout autant de filtres appliqués à toutes les étapes de la conception du projet durable. Il est aussi extrêmement important que ces économies se prolongent sur le long terme, durant toute la durée de vie d’un projet. Dans un projet durable, l’architecte peut dans un premier temps développer des filières courtes de production, mais aussi tenter d’assurer la viabilité sur le long terme des riverains. Nous pouvons en effet imaginer un projet englobant des entreprises locales durant le chantier, en leur proposant une formation valorisante.
L’économie que peut représenter l’exploitation d’un bâtiment, rend les politiques et les maîtres d’ouvrage plus attentifs aux propositions dites durables. Ainsi, le logement durable doit atteindre de façon stratègique une forme d’autarcie énergétique.